Vous souhaitez investir dans un bien immobilier destiné à la location ? Véritable valeur refuge décorrélée des marchés financiers, la pierre fait de plus en plus d’émules ! Moins risqué qu’un placement boursier, l’achat d’une maison ou d’un appartement offre de multiples avantages à court et long terme.
Pour réaliser un investissement intéressant, différentes possibilités s’offrent à vous. Premier élément à considérer : votre budget. Quel type de logement vous est-il possible d’acheter avec 150 000, 200 000 ou 300 000 € ? Pour quelle durée d’emprunt et avec quel capital de départ ? Il est essentiel d’élucider ces questions avant d’entamer vos recherches. Pour ce faire, n’hésitez pas à contacter votre banquier.
Deuxième étape : quel type de bien choisir ? Une maison, un studio, un T3 ? Selon leur localisation : centre-ville, campagne, banlieue… ces trois types de bien peuvent avoir le même coût. Comment être sûr de faire le bon choix ? Tout dépend de ce que vous souhaitez en faire. Si vos enfants s’apprêtent à terminer le lycée, il peut être intéressant d’investir dans un logement étudiant. Si vous souhaitez passer vos vieux jours au bord de la mer, pourquoi ne pas investir dans une villa que vous pouvez louer en attendant la retraite. Pour les autres, quelques conseils !
La location de studio représente plus du quart du marché locatif français
Le studio, en effet, rencontre un grand succès auprès des investisseurs. Plus petit et donc moins onéreux qu’un T2 ou T3, il se loue néanmoins proportionnellement plus cher. Très apprécié des étudiants, il trouve souvent plus vite preneur qu’un 2 ou 3 pièces, surtout s’il est situé dans une grande ville. Seul petit « hic », le turn-over ! Dès la fin de leur étude, les universitaires changent d’horizon. Il vous faudra donc régulièrement trouver de nouveaux locataires. Sans compter la vacance locative pouvant aller de juin à octobre.
En investissant dans un T2 ou T3, vous misez davantage sur la location à long terme. Un argument de taille pour plus de sérénité. Les couples ou les personnes louant ce type de bien restent plus longtemps dans les murs. Pour vous : moins de gestion locative, mais aussi moins de travaux de rénovation ou de remise en état à prévoir.
S’il est préférable de privilégier les petits appartements en cœur de ville, en périphérie, préférez les maisons, bien recherchés par les familles.
Moins nombreuses sur le marché les grandes superficies sont davantage recherchées et se louent donc plus facilement. Autre atout séductions qui facilite grandement la location : la présence d’un extérieur. Balcon, terrasse, jardin… suscitent l’enthousiasme et ont la faveur des locataires. Dans les grandes villes où il devient de plus en plus difficile de stationner, posséder une place de parking attenant à son logement est également un argument clé ! Autant d’éléments qui risquent de vous coûter plus chers à l’achat mais qui contribuent, sans nul doute, à rendre votre logement plus attractif aux yeux des locataires.
La loi, c’est la loi
Quand un propriétaire a pour projet de louer son bien immobilier, il doit s’assurer que le logement respecte certaines règles, et notamment la superficie habitable. En location, cette dernière fait partie intégrante des critères de décence en vigueur et des obligations du bailleur envers son locataire.
Alors que dans la vente, aucune surface minimum n’est à respecter, il n’en est pas de même dans la location. Voici ce que dit la loi* :
Le logement doit comporter au moins une pièce principale d’une surface habitable de 9 m² avec une hauteur sous plafond de 2,20 m ou un volume habitable de 20 m3. Pour définir ce qu’est une « pièce principale », on s’appuie sur le code de la construction et de l’habitation - Dispositions générales applicables aux bâtiments d'habitation.
*Source : Service public