Crise sanitaire : la pierre, une valeur refuge pour les Français
Le confinement a conduit de nombreux ménages à redéfinir les contours de leurs projets immobiliers, poussés par une envie de changement et de vivre dans un logement plus spacieux. Résultat : les Français sont de plus en plus nombreux à pousser les portes de leur banquier pour solliciter un prêt immobilier. Néanmoins, même si la tendance des taux immobiliers semble toujours aussi propice à l’investissement, les banques quant à elles continuent de durcir les conditions d’octroi de prêts, exigeant désormais un apport personnel de 10% voire 15%. Ces restrictions ne datent pas de la crise sanitaire… Déjà en 2019, le Haut Conseil de Stabilité Financière recommandait un durcissement des conditions d’acceptation de prêt. L’objectif était de permettre aux candidats ayant des dossiers solides de souscrire un crédit immobilier à des taux d’intérêt faibles. Ainsi, certains emprunteurs ont pu souscrire des prêts immobiliers à des taux inférieurs à 1% étalés sur 20 ans pour financer un projet immobilier.
Quelle tendance pour les prêts immobiliers en 2021 ?
Malgré le resserrement des conditions d’emprunt, le prolongement du Prêt à Taux Zéro PTZ au-delà de 2021 pour les primo-accédants va permettre aux ménages les plus modestes de financer leur projet d’achat immobilier. Ce crédit gratuit peut financer jusqu’à 40% du prix du bien immobilier. Pour en bénéficier, le projet d’achat doit concerner votre résidence principale pour la première fois et certains plafonds de ressources doivent être respectés.
Dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Toulouse, les candidats à l’investissement sont toujours aussi nombreux avec des demandes de crédits immobiliers qui restent fortes. La Loi Pinel, dispositif de défiscalisation qui encourage l’investissement locatif dans l’immobilier neuf est une aide qui s’applique aux logements nus loués en résidence principale pendant une durée de 6, 9 ou 12 ans (la réduction d’impôts peut aller jusqu’à 21%).